Lokaliz.com est le premier mashup français directement lié au ecommerce. Ce blog suit la croissance du phénomène de mashup et de géolocalisation en France, tout comme les aléas de la croissance de Lokaliz.com et par la même, du marketing sur Internet.

11/08/2006

Quoi de neuf à vendre sur Lokaliz: France Nouvelle Zélande


Le match de l'équipe de France de Rugby, France Nouvelle-Zélande, va être l'occasion d'une bonne empoignade à Gerland comme au Stade de France.


En tout cas, beaucoup d'utilisateurs de Lokaliz sont à la recherche des sésames pour ces matchs des 11/11 et 18/11.

Evidemment, beaucoup de places sont vendues sur eBay à Paris et en Région Parisienne. Mais on trouve des billets près de Lyon, théatre du match de samedi prochain ainsi que dans toute la France.

Etant donné l'intérêt des internautes pour un tel match et la proximité temporelle de l'évènement, il semblerait logique que les prix augmentent plus dans les régions proches du déroulement de l'évènement que dans les régions plus lointaines.

D'après mes premières analyses, il semblerait que cela ne soit pas le cas, au moins pour le match de la semaine prochaine au Stade de France, preuve que les ebayeurs et lokalizateurs font confiance aux lettres recommandées!
Pour le match de Lyon, néanmoins, les chiffres vont plutôt dans le sens de la logique et des billets vendus par deux près du lieu du match valent bien plus cher à l'unité que des billets vendus seuls à Paris...

Suite des analyses la semaine prochaine avec le match du centenaire de la Fédération Française de Rugby, France Nouvelle Zelande au Stade de France....

PS: demain ouverture des ventes de billets individuels de la Coupe du Monde de Rugby: combien seront mis en vente directement sur eBay dans les prochains jours? :)

Libellés :

11/04/2006

De l'amour (et l'intérêt) de Lokaliz: le cas de vendrenet (vendeur ebay)

Pour un vendeur professionnel eBay, notamment les nouveaux dépots vente qui prolifèrent un peu partout en vente, la notion de localisation est cruciale: en effet, ces vendeurs ont besoin d'être reperé par les acheteurs qui pourront récupérer leurs enchères remportées dans leur boutique, mais aussi par les vendeurs qui leur déposent les objets pour être vendus sur eBay.

Vendrenet est un vendeur eBay qui agit comme vendeur assistant pour des particuliers. Sur leur site, que voyez vous à droite? Vendrenet sur... Lokaliz!



Le nombre d'objet sur Lokaliz pour ce vendeur n'est pas très important car il a dû intégrer son nom de vendeur dans le titre de ces objets ebay.
Néanmoins, nous voyons de plus en plus de visiteurs de Lokaliz venant de vendrenet... et cela a l'air de fonctionner puisque ces visiteurs enchérissent sur les objets de vendrenet...

Aussi, j'en profite pour lancer un appel à nos lecteurs nombreux et fidèles ou aux bloggers et relais d'information: si vous connaissez des vendeurs ebay ayant une boutique, un dépot, etc... contactez nous par le biais du site Lokaliz ou par l'intermediaire de ce blog afin que nous vous aidions à vous intégrer à Lokaliz le mieux possible: l'impact pour votre affaire peut être très intéressant ne serait-ce que pour rassurer vos acheteurs.

Nous même allons vraisemblablement mettre à disposition des vendeurs un encart à rajouter sur leur site pour qu'ils puissent rajouter un lien vers leurs annonces sur lokaliz. Là encore, contactez moi par ce blog (commentaires ou autre) ou par le site de Lokaliz pour tout renseignement.

Update: voici la page que nous avons créer pour vendrenet

De retour

Bonjour à tous,

J'ai été plutôt silencieux ces derniers mois, c'est le moins que l'on puisse dire, mais une activité personnelle assez riche m'a retenu loin de ce blog!

Pour les prochaines semaines, une actualité plus riche est à prévoir avec les nouveautés annoncées et précédentes dans le domaine du commerce local et d'Internet.

Quant à Lokaliz, beaucoup d'actualités également, avec ces derniers mois des articles de presse et de blogs prestigieux comme en attestent les logos ci dessous ;-)

9/06/2006

Petite revue de presse Lokaliz

Quelques jours ont passé et je me rends compte que l'on a parlé de Lokaliz sur plusieurs sites (sans que soit moi qui poste le message ;-))

- Le JournalduNet du 9 aout

- le blog de Thibaut Bayard qui commente mon article de Marketingrama et de ce même blog

- sur le blog de RenalID, le principal blog sur les mashups de géolocalisation en France. L'article nous cite en même temps que Zagaz, qui est un super site

- et ce même post a été repris par la bible des mashups Google Maps, Google Maps Mania

- le blog 1426 que je ne connaissais pas

- le blog de Clement Biger, intéressant et qui parle souvent des mashups de géolocalisation et qui donne le lien vers ce jeu très amusant basé entièrement sur google maps

- le blog de Jérémy Fain qui en plus contribue à ma renommée anglosaxonne avec son blog en anglais. Jérémy utilise Lokaliz pour chercher sa voiture d'occasion dans Paris...

J'avais déjà évoqué les commentaires sur les forums eBay ainsi que l'article de Netwizz et de V. Goube.

Au final, qu'apporte cette notoriété relative?

Trois choses:

Des contacts des régies pub - pas toujours intéressant
Des contacts de partenaires potentiels: parfois très intéressant!
Des messages d'encouragement - toujours bienvenus!
... et des visiteurs (15% de mon trafic vient des différentes références, sachant que l'on a plusieurs centaines de visites par jour.... )c'est pas mal!!!

Vivement la suite!

8/26/2006

ecommerce,"déportalisation" et l'avenir de Zlio.com

Daniel Broche, PDG de Discounteo, est un ecommercant innovant, comme le prouve notamment la mise en place de la fameuse Téa de VirtuOz il y a plus d'un an. Daniel Broche, parle dans son blog de l'avenir du e-commerce dans un billet très intéressant.

Que dit Daniel dans ce billet? Il pose avant tout la question de la valeur ajoutée apportée par un commerçant en ligne.
Avant, il était d'avoir les produits et de maitriser à la fois le front office (acquisition client, merchandising, fidélisation client) et le back office (logistique, SAV, achat). Les e-commercants qui réussissaient étaient alors ceux qui excellaient à réaliser les deux correctement.

Aujourd'hui, et les mashups sont à mon sens une démonstration Web 2.0 (je déteste ce terme) visible de ce phénomène, seule la première partie est vraiment importante, car on peut considérer que l'ensemble des ecommercants actuels forme une sorte d'OS du commerce éléctronique(1), sur lesquels des centaines d'affiliés peuvent se plugger et toucher de l'argent en redirigeant correctement des internautes sur tel ou tel site.

Zlio, crée par Jérémie Berrebi, est présenté dans l'article comme la quintessence de ce phénomène de dématerialisation de l'achat en ligne, où le rôle du vendeur n'est plus tenu forcément par le marchand mais par des influenceurs qui recommandent des produits. A ce titre, Zlio est présenté dans l'article comme le eBay du ecommerce de demain, de cette "déportalisation" évangélisée par le fameux Tariq de Netvibes. De fait, les emarchants n'auraient alors que 4 alternatives d'ajout de valeur selon Daniel:
  • La customisation de ses produits (différentiation radicale): les produits sont ici et nulle part ailleurs
  • L'image de marque:"je n'achete que chez AirFrance.fr, un point c'est tout !"
  • La valorisation de ses offres via le prix (Est ce viable économiquement?): "Mes produits sont recommandés car ils sont les moins chers"
  • La valorisation de sa qualité de service: "Recommandez de passer par notre équipe et vos clients ne seront pas déçus à l'arrivée"
A la lecture de cette article, Daniel laisse à penser que Zlio réinvente le e-commerce. Malgré l'intérêt que je porte à ce projet, l'admiration devant la qualité du produit Zlio et l'admiration devant le succès de Jérémie, je trouve que Daniel se laisse pour une fois trop emportée dans la tendance Web 2.0.

En effet, Zlio n'est finalement "qu'un" produit rendant accessible au plus grand nombre le concept assez vieux déjà sur Internet de l'affiliation. En ce sens, Zlio n'est pas le ecommerce/eBay 2.0 mais plutôt Tradedoubler/First Coffee 2.0.
Quand Discounteo donne un % des ventes réalisées par des visiteurs venant du site d'un petit webmaster, Discounteo permet d'une façon ou d'une autre à un petit webmaster de créer une boutique virtuelle, avec du conseil de la valeur ajoutée, offrant pour les plus ambitieux une version repackagée de son offre. Lokaliz, du moins pour le moment, utilise le même principe en apportant une valeur ajoutée fonctionnelle (localisation, interface de visualisation, sauvegarde simple de recherches etc...) au produit eBay.

Zlio utilise les leviers du Web 2.0 (blog, référencement naturel, ...) pour rendre l'affiliation accessible au plus grand nombre et leur permettre de devenir les Mr Jourdain de l'affiliation.
Les "Zlio vendeurs" dont parle Daniel sont donc des affiliés qui ne savent pas ce que c'est l'affiliation.
En cela, Zlio a un bel avenir, car comme de nombreuses personnes vendent sur eBay pour "arrondir leur fin de mois", d'autres voudront faire la même chose sur Zlio.

Deux écueils cependant pour Zlio à mon sens:
- vendre sur eBay est un peu long, complexe parce que le formulaire de mise en vente est complexe, mais reste un acte simple: beaucoup de produits on des descriptions sommaires et en ce sens préfigurent des skyblogs. Des photos, une à deux ligne de texte. On est donc dans un produit accessible au grand public puisqu'aucun talent n'est vraiment nécessaire: ma mère peut vendre son téléphone portable, qu'elle ne sait pas faire fonctionner, pour un prix élevé. Sur un outil comme Zlio, les recommandeurs à succès devront être nécessairement sincères (contrairement à l'affilié qui s'en fout) donc connaitre les produits qu'ils recommandent (budget non négligeable car cela ne sert pas à grand chose de recommander un Sagem My X-5) et avoir des talents d'inflenceurs. Tout cela réduit le périmètre à une foule de gens de talent (journalistes dans l'âme, bloggeurs, influenceurs) en nombre forcément limité dont émergeront quelques stars.
- Et quel est l'avenir de ces stars? Ces stars auront un vrai pouvoir de recommandation dans la Zliosphère, avec des lecteurs avisés, etc... et se diront: je génére pleins de ventes sur Discounteo par exemple, et Zlio me reverse 3% des ventes, alors que la plateforme Tradedoubler (je ne crois pas que Discounteo soit sur Tradedoubler) me reverse 3.5% (chiffres donnés au hasard). Autant créer mon blog sur un site gratuit, et empocher les 3.5% directement! Et là, cela veut dire pour Zlio aller recréer des stars sur son site ou se battre sur les prix avec les autres plateforme d'affiliation pour conserver les stars, et faire de l'argent sur la fameuse long tail de semi stars voire pas star du tout qui recommande des produits obscurs. C'est un des problèmes de sites comme eBay qui crée des emarchants, les laisse croître, jusqu'à ce que pour eux l'envie soit forte de créer leur propre boutique en ligne sans eBay.....

Au final, qui a à s'inquiéter aujourd'hui de sites comme Zlio? Pas les emarchants Daniel, ne t'inquiète pas. Les plateformes d'affiliation par contre, un peu plus! Et l'enjeu à l'air d'en valoir la chandelle!

Bon vent à Zlio...


(1) A ce propos, je conseille une interview très intéressante du Directeur R&D d'eBay dans Technology Review: eBay wants to be the OS of ecommerce.

8/23/2006

E-commerce de proximité: Chronodrive.com

Hubert de chez Netvibes parle aujourd'hui dans un article de la valeur ajoutée de l'experience e-commerce par rapport à la vie réelle. C'est pour moi une évidence, au delà des aspects évidents - 24h/24h, 7j/7, prendre son temps, être confortablement chez soi....
Les deux valeurs clés sont de pouvoir chercher et comparer.

Si vous allez aux Galeries Lafayette, et cherchez disons une chemise, vous devez faire tous les rayons sur plusieurs étages car leur double catégarisation (style+marque) ne vous permettra pas de voir toutes les chemises d'un coup, ni de trier selon certains critères! Alors les vendeurs sont sympas mais ils ne connaissent pas tout les produits du magasin et sont payés par les marques...
Si vous pouvez chercher les chemises dans un ou plusieurs magasins en ligne dans un quartier donné, selectionner celles qui vous intéressent le plus, noter les références (éventuellement avoir un bon de réduction) et aller les essayer pour voir celle qui vous va le mieux, on est dans un mélange de science fiction et de super service.
Sans aller aussi loin, chercher sur Internet avant d'aller acheter en magasin fait de plus en plus partie de l'experience des acheteurs... cf les commentaires de Nicolas de lafourmicreative.fr sur l'article d'Hubert. C'est ce que comprend à merveille Ikea avec son simulateur de création de Pax!

Thibaut Bayard, dont j'ai découvert le blog aujourd'hui suite à son commentaire ci-dessous, travaille pour chronodrive.com. Chronodrive est une super application de mon article précédent dans ce blog ou sur Marketingrama: le Web offre une facilité qui a une valeur, même pour ceux qui aiment faire leurs courses dans la "vraie vie".
Chronodrive propose à un internaute de faire ses courses en ligne et d'aller chercher ses courses en magasin sous 24h. Une fois arrivé au magasin, la promesse est d'avoir son coffre rempli en 5 minutes - et le service est gratuit.

Quels sont les avantages par rapport à un houra.fr me direz vous?

Certes, personne ne vient vous amener dans votre cuisine les packs de boissons. Mais à ma connaissance peu de e-supermarchés livrent en dehors des grandes agglomérations et chronodrive est pour le moment présent justement dans des villes moins importantes.
Autre avantage pour Chronodrive et le client, la discrimination géographique par les prix: sur un ooshop.fr, outre les frais de livraison, tout le monde paie le même prix. Or les grands distributeurs eux-même ne font pas payer la même chose dans leur hyper du 16ème arrondissement et dans celui de la banlieue de tourcoing. Pour Chronodrive, le e-marchand peut faire payer au client le juste prix du coin et donc segmenter géographiquement son offre...

Reste la grande question: comment intégrer un service du type chronodrive sur Lokaliz?

8/19/2006

Evolution du e-commerce et commerce local

Quand l'Internet est apparu dans certains foyers il y a 10 - 12 ans, la population internaute n'était pas vraiment représentative de la société. Une majorité d'homme, CSP+, technophile et cultivé composait les Internautes d'alors.
Le secteur des produits média (dvd, cd et bien sûr livre) au coût de transport faible et au risque financier limité a ainsi initié la révolution dont Amazon fût le premier étendard. Cette population étant très technophile, c'est la vente de produits Hi-Tech (informatique, hifi, etc...) qui a connu un essor conséquent, créant en France quelques très belles sociétés comme RueduCommerce et PixMania, mais aussi GrosBill par exemple.

Aujourd'hui, que voit-on?

Il y a, à mon sens, deux tendances de fond: d'une part l'e-commerce devient un mode d'achat à part entière de produits courants (si on excepte le marché de la nourriture).
Le marché du e-commerce des produits Hi-Tech continue de croître dans le monde, mais en France, aux USA ou en Angleterre, par exemple, la croissance est plus faible qu'il y a quelques années. Le marché de la vente de bien culturel devient, quant à lui, plus compétitif, avec l'arrivée de places de marché proposant des produits à des prix agressifs (Priceminister, 2xmoinscher sans parler évidemment d'eBay).
Surtout, l'Internaute acheteur est bien différent d'il y a quelques années. En France, avec la formidable démocratisation de l'Internet haut débit, l'Internaute moyen français est de plus en plus le français moyen (ou plutôt la française).
Les catégories Vêtements et accessoires connaissent un essor très important, comme en atteste le superbe succès vente-privee.com avec +200% de CA. Aussi, ce n'est pas étonnant de voir que les dernières sociétés à avoir levé de l'argent dans le e-commerce en France sont des vendeurs de chaussures Saranza et très récemment Spartoo. La catégorie Vêtements et Accessoires d'eBay, par exemple est devenue, en France la 1ère catégorie en terme de nombre de produits mise en vente, là où les catégories Collections et Livres occupaient la tête il y a encore un an ou deux. Les catégories Beauté et Santé seront les prochaines en plein boom sur Internet et les acteurs du secteur (Yves Rocher, Natura Brasil, L'Oreal) l'ont bien compris, qui musclent leur programme d'affiliation et/ou développent leurs équipes online.
L'acheteur a donc changé et ses centres de dépense online se rapprochent des centres de dépense offline. Internet est un canal d'achat comme un autre, avec ses avantages (pouvoir chercher à 1h00du matin -heure d'écriture de ce message- son prochain PC ultra portable) et ses inconvénients (devoir attendre quelques jours avant qu'il n'arrive :-().

Pour répondre à une vraie attente de la part des Internautes et notamment des Internautes "récents" (moins technophile, plus averse au risque) en maintenant le fil du marketing relationnel, de nombreux pure players (PixMania, GrosBill - cf. article récent du JournalduNet), mais aussi des distributeurs présents sur Internet (Fnac, Conforama, Carrefour) déroulent leur stratégie click et magasin, avec showroom, point retrait et ou SAV de proximité comme élément différentiant. Le e-commerce devient expérience d’achat intégrée à la vie réelle.

Dans le même temps, les vendeurs locaux n'ont pas forcément chômé, et là encore, eBay, mais aussi Google ou Kelkoo ou rue-montgallet, ont servi de catalyseur.
Lorsqu'il y a quelques mois encore, j'étais responsable des catégories Hi-Tech chez eBay, j'ai rencontré bon nombre de petits commerçants avec des boutiques situées un peu partout en France et qui voulait vendre sur eBay pour pouvoir toucher toute la France tout en développant la notoriété de leur boutique offline et utiliser cette dernière pour la conclusion de ventes "complexes" (ex: abonnement téléphonique etc...). Tous m'ont d'ailleurs fait part des avantages pour eux de ce double effet « kiss cool » de la vente sur eBay! Plus de ventes dans toute la France, plus de ventes dans leur magasin. Pourtant, ce modèle n'est pas encore évident à mettre en place (travailler sur eBay demande une logistique et un temps que n'ont pas forcément les marchands locaux, faire de la pub sur Google demande de savoir mettre à jour un site).

Il n’empêche la fusion du online et du offline est stratégique pour le commerce et les services et la proximité est l’élément indispensable pour que cette fusion ait lieu.

Quels sont les services de cette fusion à venir ?

Les sites de petites annonces
Vaches à lait des journaux 1.0 jusqu’à présent, les petites annonces représentent la promotion du commerce et des services locaux (biens entre particuliers, automobiles, services, immobilier, emploi) dans sa forme la plus classique.
Aux Etats-Unis, un acteur a gagné la première guerre des petites annonces : Craigslist.org. Craigslist est un vrai acteur de la vie locale quotidienne : par exemple j’y ai acheté ma voiture à San Francisco, mon appart à New York et le lit de ma copine à Boston ! (D’autres ont trouvé les même choses dans un ordre différent, comme cette histoire de celui qui a trouvé sa copine en achetant un lit et une voiture sur Craigslist à San Francisco – il avait déjà son appart !).
Avec un esprit très communautaire et détourné du profit,, Craigslist est présent dans plus de 300 villes dans le monde, plus de 10 millions de petites annonces par mois y sont publiés chaque mois et le site ne facture que … 4 rubriques sur l’ensemble (l’immobilier à New York, les emplois à San Francisco, New York et Los Angeles). Craigslist, qui compte une équipe de 21 personnes, présente des revenus de l’ordre de plusieurs dizaines de millions d’euros par an, ce qui est impressionnant… et très coûteux pour l’économie des journaux .
Ailleurs dans le monde, il n’y a pas d’acteur majeur d’une telle ampleur. C’est ainsi que les quatre géants de l’Internet (eBay, Google, Yahoo, MSN) se lancent dans la bataille avec Google Base, Yahoo Local, Live Local, et Kijiji/Markplaats/Gumtree/25% de Craigslist pour eBay. Etant donné le nombre de pages vues par ces sites (quatre milliards par mois pour Craigslist), les revenus potentiels en publicité contextuelle sont très significatifs, sans mentionner les possibilités de monétisation des annonces (sections payantes, paiement pour être à la une etc…).
Surtout, il s’agit de constituer la base de données de biens et services la plus importante afin de devenir une destination unique pour les utilisateurs. L’intégration avec les sites de cartes (GG Maps, Live Maps, Yahoo Maps) est donc primordiale pour fournir une expérience utilisateur optimale et placer définitivement les petites annonces dans leur dimension locale tout en offrant une expérience intégrée aux utilisateurs (je cherche, je trouve, je sais où c'est et je sais comment y aller).
En France, de nombreux sites se sont lancés sur ce secteur. Outre Kijiji et Vivastreet, crées sous le modèle de Craigslist, on peut citer Annonces.com, jannonce.fr et une pléthore de site (sans compter Yakaz (qui intègre Google Maps) qui est un des mieux faits à mon sens. Une consolidation aura certainement lieu dans les années à venir, car les coûts d’acquisitions sont élevés (CPC supérieur à 15 centimes, annonces gratuites rémunérées 50 centimes en affiliation, etc…).

Les pagesjaunes 2.0
Autre star (française) du local, Pagesjaunes.fr et ses milliers de commerciaux dans toutes les régions de France. Pagesjaunes.fr dispose de millions de visiteurs uniques par mois, d’une marque connue, d’un produit bien fait (même si la section compréhension du langage naturel pourrait être mieux faite) mais mets en avant ces annonceurs de manière assez classique et peu intégrée à l’expérience utilisateur (bannières sur le côté et j’imagine un paiement pour être situé en tête des « Recherche à proximité »). Mais les opportunités des Pagesjaunes que ce soit sur mobile, mais aussi sur le Net (couponing par exemple) sont immenses.
Ici encore, les Google, MSN/Live et Yahoo (ils sont partout) se posent en challengers ambitieux. Hubert signalait la semaine dernière que Google intégrait du couponing pour attirer des commerces locaux, et le maillage commercial de Google commence à être significatif, surtout aux Etats Unis. Surtout le mélange de la base de données des petites annonces et de l’annuaire localisé sur les cartes augmentent la valeur ajoutée du service pour l’internaute qui peut tout trouver d’un coup. Malgré cela, et notamment concernant les services, manque toujours une dimension : celle de l’avis des gens sur le prestataire. C’est à mon sens l’un des raisons de l’échec d’un service comme Paris Plan resto: je peux voir d’un coup d’œil les restos près de chez moi, mais comment choisir si je ne sais pas s’il est bon ou pas !! En ce sens, un Michelin avec son site viamichelin.fr a un rôle à jouer dans le secteur milieu/haut de gamme.

Le social Mapping
C’est là que ce que j’appelle de manière très Web 2.0, "Social Mapping" rentre dans l’arène. J’appelle social mapping tous les services locaux reposant sur des cartes où les utilisateurs contribuent à rendre le service plus intéressant et plus riche par leur feedback sur leur expérience dans la vraie vie. Des exemples ?
Zagaz.com en France qui permet de connaître les stations essence les moins chères près de chez vous. Aux Etats-Unis, le service Yelp.com pour les restos/bars/club est un peu un citysearch.Com ou Cityvox 2.0 : une interface centrée sur la carte et la proximité (et donc sur l’utilisateur) : quand je cherche un bar près d’un théâtre dans un quartier que je ne connais pas, pouvoir voir d’une coup d’œil sur une carte les restos avec les notes utilisateurs est très très appréciable à mon sens. Evidemment si un Google ou un Yahoo ou un PagesJaunes.fr se met à intégrer les résultats de tous ces acteurs dans leur recherche/carte par le biais de leur moteur, cela risque de faire mal et d’être la killer app !

L’achat en ligne de proximité
Dernier point, l’achat virtuel de proximité. Cela correspond à la possibilité qu’ont les internautes aujourd’hui de mélanger les bons cotés de l’achat en ligne (la recherche, les horaires « d’ouverture », le temps, le fait d’être chez soi, etc….) et de l’achat de proximité (contact avec le vendeur, assurance d’un service client, possibilité de voir des détails du produit – voiture, immédiateté de la possession) dont la dimension sociale reste primordiale. C’est la raison pour laquelle j’ai crée Lokaliz : je crois en l’avenir d’un site qui permette à un acheteur de chercher un produit, décider s’il veut l’acheter en ligne, se le faire livrer, le retirer dans un magasin près de chez lui/bénéficier d'un SAV près de chez lui ou aller le chercher chez un particulier (pour une voiture par exemple) en voyant tout d’un click – en pouvant même obtenir des coupons (bon Google nous a devancé, mais on y pensait depuis quelques temps !). C’est ce que nous allons essayer de faire, très modestement, avec Lokaliz, cela va être sportif, mais souhaitez nous bonne chance !

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Audience et premier retour

L'audience de Lokaliz croit sympathiquement et se maintient à un bon niveau.
Aujourd'hui, Lokaliz qui est pour le moment un site d'affiliation d'eBay en France, tire tout de même une bonne partie de son audience de mots clés achetés sur des moteurs de recherche.
Cependant, je remarque avec joie qu'un nombre croissant de visiteurs revient sur le site, et même en parle. Ainsi sur les forums eBay sans parler du guide d'achat écrit par votre serviteur.

Vivement la suite!

8/03/2006

Ca y est, c'est lancé

Après un gros travail (un gros merci à Lionel, mon associé), une version toute jolie du site Lokaliz est sortie.

Parmi les fonctionnalités présentes dans cette V1:
- la recherche parmi tous les produits présents sur eBay France près de chez vous
- la possibilité de sauvegarder ces recherches (produits et code postale) et de les retrouver par le biais de "Mes préférences"

Maintenant, première étape: faire connaitre le site!
Pour développer la notoriété de Lokaliz, on en a parlé dans la bible des mashups, ProgrammableWeb , et je vois que cette petite citation nous a valu diverses choses fort sympathiques:
- deux jolies citations avec copies d'écran, analyses et citations sur Netwizz et un article très intéressant sur le blog de Francois Goube
- des visiteurs américains et thaitiens
- un meilleur référencement naturel grâce également à des petites reprises par les digg/deli.cio.us et équivalents (nuouz, deli.cio.us, blogmarks, etc...)

Bilan Web 2.0: à la fin de cette petite campagne RP, le socialmeter de Lokaliz n'était que de 13!

...ce qui n'est rien par rapport à Loic le Meur par exemple


En soumettant début aout notre site au Journal du Net, nous avons eu la chance (certes en période creuse) de voir notre site cité sur la page principale du journal!

A suivre!